Seul des médecins compétents et expérimentés sont habilités à manipuler des sondes échographiques. La manipulation de ces outils nécessite beaucoup d’attentions et de précautions. Sachant que ces dernières ne sont pas jetables comme les gants, il faut donc les nettoyer, les stériliser, les désinfecter avant et après chaque utilisation. En complément de la désinfection qui se fait par humidification ou par ultra-violet, on ajoute encore une protection de sonde en plus pour éviter toute contamination croisée. Il existe différents types de protections de sondes, il y en a qui sont fabriquées à base de latex et d’autres en polyuréthane. Il existe également des protection de sonde stérile et d’autre non stérile. A quel moment faut-il utiliser une protection de sonde stérile.
Conformément aux recommandations du HSCP, l’utilisation d’une protection de sonde est obligatoire. En aucun cas, la gaine portant la marque CE ne peut être remplacée par un préservatif. Chaque gaine de protection de sonde est destinée à un usage unique. Pour les échographies endocavitaires ou trans-œsophagiennes par exemple, on aura recours à des protections de sonde à usage unique. Les gaines de protection stériles sont également utilisées pour les échographies per-opératoire qui nécessitent un certain niveau d’asepsie chirurgicale. Après l’intervention, il faut passer par une désinfection de haut niveau de la sonde.
En matière de protection de sonde, il existe deux types très distincts : des gaines faites en latex et des gaines en polyuréthane. Plus confortables et plus solides, les gaines en polyuréthane ne provoquent pas d’irritation, au contraire, elles offrent un meilleur confort pour le patient. De son côté, les protections de sonde en latex sont aussi très résistantes et élastiques. Elles s’adaptent facilement à toutes les sondes d’échographie. Certes, il existe une énorme différence de taille entre les deux mais en fin de compte, elles jouent toutes le même rôle : la prévention contre les contaminations croisées.